Les marges de manœuvre budgétaires sont serrées pour Philippe Baptiste, qui ne pourra mener aucune réforme des bourses étudiantes en 2026, ni relever le niveau de financement des universités. Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’espace, en poste depuis décembre 2024, veut néanmoins débattre de la question de l’hétérogénéité des dotations entre universités avec toutes les parties prenantes. Il s’explique également sur ses propos récents, tenus au Sénat, où il a vertement critiqué les résultats des universités, pas assez performantes dans l’obtention de bourses de recherche européennes.

Mes propos n’ont jamais concerné les enseignants-chercheurs. J’ai employé ces mots pour moquer la politique dont nous sommes nous-mêmes collectivement responsables et si ce n’est pas comme ça qu’ils ont été compris, j’en suis désolé. Il y a un potentiel incroyable dans les universités pour obtenir des ERC [projets de recherche européens très compétitifs], qui constituent du temps de recherche et des moyens financiers pour les établissements. Il est frustrant pour le ministre, pour les enseignants-chercheurs et pour les universités que nous n’obtenions pas de meilleurs taux de succès. Je sais que nous pouvons faire mieux.

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