Chez Othram, le « Google du crime », la résolution des « cold cases » grâce à l’ADN

L’insigne et le pistolet bien en évidence, des policiers prennent la pose. A l’étage où se trouvent les bureaux de la direction d’Othram, une guirlande de photos martiales décore les murs. « Ce sont des cartes de vœux envoyées par les différents services avec lesquels nous travaillons, explique David Mittelman, 45 ans, fondateur de ce laboratoire biologique installé aux Woodlands, banlieue verdoyante de Houston (Texas). On en reçoit tous les ans par paquets ! »

Les équipes d’Othram sont saluées avec la même déférence d’une conférence à l’autre, qu’il s’agisse d’un grand raout de l’Association internationale des commissaires de police ou du CrimeCon, la foire annuelle des amateurs d’histoires criminelles. A chaque fois, on se presse autour d’elles, on leur déroule le tapis rouge. En septembre, lors de la dernière édition du CrimeCon, à Denver (Colorado), il y avait plus de monde au stand d’Othram qu’à celui de leurs célèbres voisins du jour, les animateurs de « Dateline », sacro-sainte émission de faits divers aux 3 millions de téléspectateurs hebdomadaires. « A un moment, cela a même viré à l’émeute, je ne pouvais plus sortir tellement j’étais entourée », raconte Kristen Mittelman, 46 ans, l’épouse de David et directrice du développement du laboratoire.

« C’est simple : dites-vous qu’Othram est le Google du crime, résume à sa manière Justin Woo, directeur de Project Justice, une organisation caritative qui aide au financement d’enquêtes sur les cold cases. Avec eux, vous finissez toujours par trouver qui est le coupable d’un meurtre. » Le secret d’Othram ? Son activité, une véritable révolution : la généalogie génétique médico-légale.

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