Onze essais et 69 points inscrits. Les Anglaises, grandes favorites de la Coupe du monde féminine de rugby organisée à domicile, n’ont pas fait de détails, vendredi 22 août à Sunderland, pour le premier match de la compétition face aux Etats-Unis à qui elles n’ont laissé que 7 points.

Comme attendu, il y avait plus d’une classe d’écart à l’avantage de l’Angleterre qui n’a plus connu la défaite depuis la dernière finale de Coupe du monde en 2022, perdue face à la Nouvelle-Zélande

Dans le Stadium of Light rempli de plus de 40 000 spectateurs, les coéquipières d’Ellie Kildunne, l’arrière meilleure joueuse du monde en 2024 et autrice d’un doublé, ont pris les devants dès la 9e minute de jeu sur leur arme préférée, les ballons portés.

Les Américaines, dixième équipe au classement mondial mais première nation à avoir remporté la Coupe du monde féminine en 1991 – aux dépens… de l’Angleterre – , ont un peu résisté à la puissance anglaise en première période, marquant un essai par Erica Jarrell-Searcy (14-7, 25e) mais ont complètement cédé ensuite, concédant sept essais dans le deuxième acte. L’Angleterre, championne du monde en 1994 et 2014, vise un troisième titre mondial pour grignoter l’avance néo-zélandaise au palmarès (6 titres).

La compétition se poursuit samedi, avec notamment le deuxième match de la poule A, Australie-Samoa, ainsi que le premier match du XV de France, contre l’Italie, à Exeter.

Favorites de leur poule D, également composée du Brésil et de l’Afrique du Sud, les Françaises arrivent néanmoins avec quelques maux de tête après la cinglante défaite 40-6 contre les Anglaises, début août à Mont-de-Marsan.

« Connaissant les Italiennes qui, au niveau de l’état d’esprit, sont mortes de faim à chaque match contre nous, là, en nous voyant contre l’Angleterre il y a deux semaines, je pense qu’elles ont encore plus envie d’enfoncer le clou », a reconnu la cocapitaine Manae Feleu, jeudi en conférence de presse, tout en promettant de montrer « le vrai visage » de l’équipe.

Une contre-performance serait une surprise car les Bleues n’ont perdu qu’une fois en cinq ans et huit matches contre leurs voisines transalpines Et elle ne serait pas rédhibitoire, les deux autres adversaires de la poule étant plus faibles sur le papier que les Italiennes. Mais terminer en tête permettrait sans doute d’éviter de croiser la Nouvelle-Zélande en quarts de finale.

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