Il ne peut pas fumer, même dans la cour arborée de cet hôtel parisien, à Saint-Germain-des-Prés. « La fumée ne va quand même pas monter dans les chambres », plaisante Tahar Rahim, avant d’éteindre sa cigarette, aux premiers jours de l’été, fin juin. Quelques semaines après l’accueil mitigé, à Cannes, du troisième long-métrage de Julia Ducournau, Alpha, l’acteur franco-algérien, né en 1981 à Belfort, tient à défendre « ce film immense, particulièrement important dans [son] parcours ». Il y incarne un toxicomane, dans les années 1980, atteint d’une étrange maladie (le sida, en toile de fond, n’est pas nommé), aux côtés d’une sœur médecin (Golshifteh Farahani) et d’une nièce, Alpha (Mélissa Boros), qui redoute d’avoir attrapé le virus. Tahar Rahim est connu pour se fondre dans ses personnages, comme lorsqu’il a joué le chanteur Charles Aznavour (1924-2018) dans Monsieur Aznavour (2024), de Mehdi Idir et Grand Corps Malade. Mais incarner un « accro » de la seringue fut une autre affaire.
23.08.2025 07:00
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