Le pic a été atteint en mars. « Ce qui correspond généralement au moment où les gens commencent à se projeter vers les beaux jours », explique l’équipe de Mediarithmics, qui exploite les données client pour le site Leboncoin. Ce mois-là, les internautes ont tapé 1 700 fois « coupe à glace » dans la barre de recherche.

Comme un appel au soleil et « à la gourmandise, au plaisir simple de la boule de glace, analysent Eve Ducroq et Arnaud Dollinger, fondateurs du studio parisien de design et de décoration Objets d’Affection (ODA). Mais c’est aussi un petit objet festif qui incarne le retour en force d’un vintage joyeux et léger ». Celui de la petite ombrelle en papier et de la cigarette russe servie avec une pêche Melba, un chocolat liégeois ou le classique trio chocolat-vanille-fraise dans les restaurants en front de mer.

L’illustre quincaillerie marseillaise Maison Empereur propose toujours les deux grands classiques à son catalogue. Celui en verre côtelé, « qui permet de voir les parfums et les couleurs se mélanger lorsqu’on racle le fond, précise Arnaud Dollinger, et un modèle en Inox, plus clinique, qui évoque les années 1970-1980, et la tendance bistrot chic, glissant par la même occasion l’idée que celui qui la sert est dans le coup ».

Dans les deux cas, métal et verre ont la particularité de faire apparaître les gouttelettes de condensation dues au froid sur le contenant, « comme un joli détail », et surtout un avant-goût de fraîcheur sur le palais. Le duo d’ODA les recommande pour apporter de la hauteur à une jolie table, « jouer les déséquilibres pour créer un rythme, des dissonances ».

Eve Ducroq placerait bien les coupes en Inox et leur graphisme minimaliste sur « une grosse table en bois de monastère ». Durant les saisons froides, il est toujours possible d’y déposer « des bonbons de toutes les couleurs » ou de s’en servir comme de verres à cocktail. Si on les utilise comme des coupes à glace, leur fonction première, il faudra veiller à y déposer trois boules. D’abord parce que le design et la déco aiment les chiffres impairs, ensuite, poursuivent Eve Ducroq et Arnaud Dollinger, parce que « deux cela ferait pingre, et quatre cela ferait trop ».

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