Samedi, le porte-parole de la défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, a qualifié la situation dans les quartiers de Sabra et de Zeitoun, dans la ville de Gaza, d’« absolument catastrophique », évoquant « la destruction totale de blocs résidentiels entiers ». M. Bassal a dit savoir qu’au moins 51 personnes ont été tuées par l’armée israélienne ce jour. La veille, l’ONU déclarait l’état de famine dans le gouvernorat de Gaza ? l’enclave palestinienne en compte cinq ? attribuant la responsabilité à l’Etat hébreu qui a rejeté l’accusation et dénoncé un « mensonge ».
Aussi, Israël a mené des bombardements, dimanche, sur des sites houthistes à Sanaa faisant au moins deux morts selon un bilan provisoire, une semaine après des frappes similaires sur la capitale yéménite, ont communiqué les rebelles. Une source de sécurité houthiste a déclaré à l’Agence France-Presse que l’attaque israélienne avait visé « le bâtiment de la sécurité de la municipalité, dans le centre de Sanaa ». L’armée de l’Etat hébreu communique « avoir frappé (…) un site militaire situé dans le palais présidentiel, les centrales électriques d’Assar et de Hezyaz, ainsi qu’un site de stockage de carburant, tous utilisés pour les activités militaires ».
La France insoumise (LFI) déposera dans sa prochaine niche parlementaire, qui aura lieu le 27 novembre, à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour abroger la loi Duplomb sur l’agriculture, après la censure partielle par le Conseil constitutionnel de sa disposition la plus contestée sur un pesticide, a annoncé Mathilde Panot lors d’un discours aux universités d’été de LFI.
De son côté, le Parti communiste français (PCF) a annoncé qu’il proposera un « pacte pour la France » prônant « un plan d’investissement de 500 milliards d’euros sur cinq ans », « au service du climat et de la réponse aux urgences sociales », selon son secrétaire national, Fabien Roussel, lors de son discours à l’université d’été du PCF. Jeudi, la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a, quant à elle, de nouveau plaidé pour une primaire allant de Raphaël Glucksmann à Jean-Luc Mélenchon, bien que les deux hommes refusent toute idée d’union de la gauche pour 2027.
Matignon a annoncé, samedi, que le chef du gouvernement, François Bayrou, s’exprimera lundi à 16 heures lors d’une conférence de presse, prologue d’une rentrée politique périlleuse pour le gouvernement et son projet de budget à 43,8 milliards d’euros d’économies, sur fond d’appels à bloquer le pays le 10 septembre soutenus par la gauche, La France insoumise en tête.
Après en avoir présenté les grandes orientations le 15 juillet, ce projet, qui comprend notamment une « année blanche » fiscale et la suppression de deux jours fériés, lui vaut déjà des menaces de censure à l’Assemblée de la part de la gauche, Parti socialiste compris, mais aussi du Rassemblement national.
La vague de chaleur qui a frappé l’Espagne pendant seize jours et a pris fin le 18 août « a été la plus chaude jamais enregistrée en Espagne depuis au moins 1950 », a annoncé l’Agence météorologique nationale (Aemet), dimanche. Selon des données provisoires, cette vague de chaleur a dépassé celle de juillet 2022, avec des températures supérieures de 4,6 °C à celles d’une vague de chaleur normale. Lors de la précédente vague de chaleur historique de 2022, cet écart de température était de 4,5 °C, a précisé l’Aemet.
La vague de chaleur a favorisé les énormes incendies de forêt qui ravagent encore l’Espagne ? bien que « le pire soit passé » selon la protection civile ? et le Portugal, faisant 8 morts, 4 dans chaque pays, et détruisant plus de 400 000 hectares entre les deux pays.
Le parquet de Créteil a annoncé la mise en examen pour « meurtres au préjudice des quatre victimes » du suspect, un sans-abri d’une vingtaine d’années, après la découverte mercredi de quatre corps non loin du pont de Choisy reliant cette ville de la banlieue sud de Paris à Créteil.
Depuis mercredi, l’homme a répondu « succinctement aux enquêteurs sur ses éléments de vie » et refusé de s’exprimer sur les faits, fait savoir le ministère public qui ajoute qu’il était « habituellement présent » sur les berges de Seine non loin du lieu de découverte des corps. Le parquet n’a pas précisé quelle était l’hypothèse privilégiée des meurtres mais une des pistes de travail des enquêteurs est une motivation homophobe.