Robert Badinter, le gynécologue et militant congolais Denis Mukwege, Gisèle Halimi, etc. : depuis 2018, les étudiants diplômés de la faculté de droit et de criminologie de l’Université libre de Bruxelles (ULB) choisissent le nom d’une personnalité pour incarner leur promotion. Une démarche censée traduire leurs valeurs et qui n’avait, jusqu’ici, suscité ni polémique ni intérêt particulier. Jusqu’à ce que la « promo » 2025 annonce, en juin, son souhait d’opter pour le nom de Rima Hassan, eurodéputée franco-palestinienne de 33 ans, membre de La France Insoumise et connue, notamment, pour ses positions très radicales sur Israël et le conflit à Gaza.

De quoi alerter les responsables de la faculté de droit, qui ont appelé à un deuxième vote, plus « sécurisé ». Son résultat a été révélé vendredi 22 août et c’est bien le nom de Rima Hassan qui a été retenu, préféré à celui de Gisèle Pélicot, la victime des viols de Mazan, et à ceux de deux juristes belges. « Il ne s’agit pas d’un choix de l’institution, le vote s’est déroulé dans un cadre démocratique », précise prudemment Pierre Klein, doyen de la faculté de droit. Le conseil de celle-ci devra décider, jeudi 28 août, s’il valide ou non la décision des étudiants.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario