A l’été 2024, à son arrivée à la chancellerie de l’Echiquier, Rachel Reeves s’était fixé deux priorités : combler un trou de 22 milliards de livres sterling (25,3 milliards d’euros) dans les finances publiques, laissé, selon elle, par le gouvernement conservateur sortant de Rishi Sunak, et remettre l’économie britannique sur les rails de la croissance, après des années de stagnation. Un an plus tard, cette proche du premier ministre travailliste, Keir Starmer, semble déjà à court d’options et de capital politique, alors qu’il lui faut de nouveau trouver jusqu’à 50 milliards de livres, selon les prévisions les plus pessimistes, pour boucler le budget automnal, et que la plupart des indicateurs économiques du Royaume-Uni restent au rouge.

L’inflation pour le mois de juillet a grimpé à 3,8 % sur un rythme annuel, après 3,6 % en juin, toujours bien au-dessus de la cible des 2 % de la Banque d’Angleterre, selon les données publiées le 20 août. « C’est environ deux fois plus que dans la zone euro. Cela s’explique par une hausse constante des salaires, en plein rattrapage après des années de gel, par l’augmentation des prix des services de l’eau, de l’énergie et des biens alimentaires », souligne Gregory Thwaites, directeur de recherche au sein du cercle de réflexion Resolution Foundation.

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