Elle a abandonné son carré blond sophistiqué pour une coupe ultra-courte poivre et sel. A l’occasion de la promotion de son dernier livre, All The Way to the River : Love, Loss and Liberation (Jusqu’à la rivière, repenser l’amour, le deuil et la liberté, qui paraîtra début 2026 chez Calmann-Lévy), Elizabeth Gilbert, l’autrice star du best-seller Mange, prie, aime (Calmann-Lévy, 2008), fait de son apparence une illustration de sa mise à nu : elle raconte comment son histoire d’amour avec Rayya Elias, musicienne et réalisatrice syrienne, ancienne toxicomane, pour laquelle elle a quitté son mari, a tourné au cauchemar. Diagnostiquée d’un cancer du foie et du pancréas, Elias est retombée dans la drogue. Au plus bas de cette relation devenue toxique, Gilbert avoue avoir envisagé, à l’été 2017, de tuer sa compagne en lui administrant une surdose de fentanyl.

La relation entre les deux femmes a duré deux ans et Rayya Elias est morte en janvier 2018. Aujourd’hui, voilà l’écrivaine sur le chemin de la rédemption. C’est la clé de voûte de tout livre autobiographique inspirant : raconter les abîmes pour dispenser légitimement des solutions. Une femme de 56 ans, sobre, désintoxiquée de l’amour et du sexe grâce à un programme en douze étapes, calqué sur celui des Alcooliques anonymes, réapparaît donc pour raconter sans filtre sa descente aux enfers.

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