L’Union européenne (UE), qui revendique son « leadership » dans la lutte contre le réchauffement climatique, a bien du mal à se montrer à la hauteur de ses ambitions. Elle semble même hésiter à poursuivre cette voie, alors que les Etats-Unis de Donald Trump ont une nouvelle fois quitté l’accord de Paris et que l’offensive chinoise dans les technologies vertes fait craindre aux Vingt-Sept de ne pas engranger les fruits économiques de leur détermination.

A moins de deux mois de la conférence mondiale sur le climat (COP30) au Brésil, qui doit débuter le 10 novembre, et dix ans après l’accord de Paris, elle ne s’est toujours pas donné l’objectif de réduction de ses émissions de CO2 d’ici à 2035 qu’on attend d’elle. Et l’affaire, qui sera l’objet d’une réunion cruciale des ministres européens de l’environnement, jeudi 18 septembre, s’annonce compliquée, d’autant qu’elle nécessite une décision à l’unanimité.

Il reste à l’UE deux semaines pour satisfaire aux exigences de l’ONU, qui demande à tous les pays de présenter leurs nouveaux engagements à dix ans d’ici au 30 septembre, afin qu’ils soient pris en compte dans la synthèse des plans climat qu’elle effectuera en amont du rendez-vous de Belem. Il lui serait sans doute accordé un délai, mais de quelques jours seulement.

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