La question des sanctions contre la Russie est déjà un sujet sensible entre les Etats-Unis de Donald Trump et l’Europe. Elle risque désormais de tendre un peu plus les relations entre la Chine – principale partenaire de Moscou – et le Vieux Continent, en raison des exigences du président américain sur fond, non seulement de guerre en Ukraine, mais aussi de vives tensions commerciales entre Pékin et Washington.
Depuis son retour à la Maison Blanche, en janvier, Donald Trump tente de se rapprocher de Moscou dans le dos de ses alliés. Il hésite à adopter de nouvelles représailles contre la Russie, en dépit des demandes insistantes des capitales européennes, lesquelles y voient un moyen de forcer Moscou à mettre un terme à la guerre en Ukraine. Avant d’accentuer la pression sur Vladimir Poutine, le président américain pose, ces jours-ci, une série de conditions à remplir, plus dures les unes que les autres, pour ses partenaires européens. « Je suis prêt à prendre des sanctions significatives contre la Russie, à partir du moment où tous les pays de l’OTAN l’auront également décidé et quand tous les pays de l’OTAN auront ARRETE D’ACHETER DU PETROLE A LA RUSSIE », a-t-il écrit, samedi 13 septembre, dans un post sur son réseau Truth Social. Il les enjoint encore à imposer des « droits de douane de 50 % à 100 % à la Chine ».