Anne-Françoise Sarger est née en 1960, à Paris. Son frère s’appelle Pierre-Alain. Sa mère, Noëlle-Marie, apprécie les prénoms composés. Croyante, elle compose le prénom de sa fille en combinant le nom de la grand-mère de Jésus, Anne, et celui de la mère de son mari, Françoise.

Dans sa jeunesse, Anne-Françoise Sarger apprécie moyennement son prénom. Entre Anne et Françoise, elle préfère Anne. « Je n’aimais pas beaucoup le prénom Françoise, qui a une connotation un peu vieillotte, à l’ancienne. » Moins rares, les prénoms qui l’entourent dans sa cour d’école, comme Sylvie ou Catherine, lui semblent plus jolis. Anne-Françoise a souvent été confondue avec une Anne-Sophie, une Marie-Françoise ou une Anne-Charlotte.

Son prénom a souvent été abrégé par ses interlocuteurs. « En France, quand un prénom fait plus de trois syllabes, il est soit diminué, soit remplacé par un surnom », commente l’intéressée. Fière d’avoir intégré le Centre de formation des journalistes en 1980, elle se voit très rapidement affublée d’un nouveau prénom. Anne-Françoise serait trop long pour figurer en entier dans la signature de ses articles. « On va t’appeler Anne », décide arbitrairement un de ses camarades. Anne-Françoise se sent amputée d’une partie de son identité. « Même si je préférais Anne à Françoise, j’avais le sentiment qu’une partie de moi manquait. »

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