Ce sont des images que l’on a vu partout sur le front en Ukraine. Des petits drones FPV (first person view, « à pilotage en immersion »), équipés d’une charge explosive et d’une caméra, qui plongent sur leur cible. Une pratique qui a fait ses preuves, et qui s’est exportée depuis vers d’autres théâtres d’opérations : en Syrie, au Soudan et désormais au Mali.
Depuis plusieurs mois, des combattants du Front populaire de libération de l’Azawad (FLA) frappent des positions de l’armée malienne et de leurs partenaires russes de l’Africa Corps à l’aide de ces engins explosifs sans pilotes. Une tactique dont s’inspirent d’autres groupes armés non étatiques, comme les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la franchise sahélienne d’Al-Qaida.