En demandant que les pays de l’OTAN adoptent des droits de douane de 50 % à 100 % contre la Chine, le président américain, Donald Trump, contribue à convaincre encore davantage la Chine de l’impossibilité de stabiliser durablement ses relations avec les Etats-Unis. « La position de la Chine sur la crise en Ukraine est objective et juste. La Chine n’a pas créé cette crise et n’y est pas partie. Nous nous opposons à ce que la Chine soit présentée comme le problème, ou aux soi-disant pressions économiques », avait déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian, le 10 septembre. « La guerre ne résout pas les problèmes et les sanctions ne feront que les aggraver. La Chine ne participe pas et n’est pas à la source des guerres », a affirmé, samedi 13 septembre, le ministre des affaires étrangères, Wang Yi, lors d’une visite en Slovénie.
La suggestion américaine a été formulée en amont d’un rendez-vous entre les plus hauts officiels chargés de l’économie des deux pays pour s’assurer que tienne la trêve à laquelle ils sont parvenus à l’issue de négociations en mai, à Genève, après un mois de bataille autour des droits de douane.