L’Etat d’Israël est confronté à une des questions les plus difficiles de sa courte existence : faut-il parler de génocide à propos de la guerre à Gaza ? Cette interrogation sera tranchée un jour par la Cour internationale de justice (CIJ). Mais cette question n’est plus seulement l’apanage de défenseurs des droits humains palestiniens, d’ONG internationales comme Human Rights Watch ou de responsables politiques étrangers. Signe du trouble quant à l’ampleur des dégâts, vingt-trois mois après le début du conflit lancé par le Hamas, l’usage de ce terme est désormais défendu en Israël même par une poignée d’historiens et d’intellectuels, tandis que des pancartes « Arrêtez le génocide » apparaissent désormais ponctuellement lors de manifestations contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou.

La question existe en Israël depuis fin 2023. Mais elle n’avait alors été évoquée que pour la réfuter. L’Afrique du Sud a en effet déposé, très tôt, le 29 décembre 2023, une requête contre l’Etat d’Israël l’accusant de ne pas respecter la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide adoptée en 1948.

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