Un pas en arrière mais sans renoncer à l’essentiel. Philippe Diallo est toujours aussi déterminé à mettre en œuvre ses pistes de réforme du football professionnel français. Le président de la Fédération française de football (FFF) n’entend pas renoncer à son projet de « rupture », consistant à revoir l’organisation des instances, malgré les difficultés rencontrées par la proposition de loi des sénateurs Michel Savin (Les Républicains, Isère) et Laurent Lafon (Union des démocrates et indépendants, Val-de-Marne), dans laquelle figure l’essentiel de ses préconisations.

Alors que ce texte devait être examiné par l’Assemblée nationale à l’automne, après avoir été adopté au Sénat le 10 juin, son inscription à l’ordre du jour du Palais-Bourbon est désormais suspendue à un calendrier politique incertain. Comme d’autres dossiers, il a été mis de côté, à la suite de la chute de l’ex-premier ministre, François Bayrou, et dépend de l’installation d’un nouveau gouvernement de plein exercice, sous l’autorité de Sébastien Lecornu, le nouveau locataire de Matignon.

Pas de quoi décourager Philippe Diallo. « Mon souhait, c’est qu’il fasse partie des textes qui puissent être soumis le plus rapidement à l’Assemblée nationale », explique-t-il, afin d’obtenir une adoption définitive du Parlement dans les mois à venir. Avec l’espoir, ensuite, d’instaurer cette nouvelle organisation pour la saison prochaine, soit, au plus tôt, à partir de « juillet 2026 ». Mais avant ce futur passage devant l’Assemblée, le patron de la FFF entend disposer d’un projet de réforme soutenu au maximum par les acteurs du football professionnel français. Manière de présenter un visage uni, avant de faire face aux députés.

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