S’il y a un moment où la mesure du temps est capitale, c’est bien lors d’une rencontre sportive. Une belle occasion pour les marques de dédier des montres à diverses pratiques, ou à un événement particulier. Ainsi, depuis que Hublot a été officiellement nommé gardien du temps de la Ligue des champions de l’UEFA, en 2015, la maison suisse a chronométré plus de 800 matchs de football.

Pour marquer le coup de ces dix ans de partenariat, Hublot dévoile ces jours-ci une Classic Fusion Chronograph en édition limitée à 100 exemplaires, taillée pour les accros au ballon rond et ceux qui s’adonnent à la collection de spécimens rares. Celle-ci est déclinée sur un bracelet en caoutchouc noir et cuir de veau bleu, frappé de l’emblème de la Ligue des champions : le ballon étoilé. Son robuste cadran de 42 millimètres de diamètre est en titane poli et satiné.

Breitling, de son côté, est associé depuis 2021 avec l’Ironman, une épreuve de triathlon dans laquelle s’enchaînent natation, cyclisme et course à pied. Pour les championnats du monde, dont l’édition masculine 2025 a eu lieu le 14 septembre à Nice tandis que la féminine se tiendra à Hawaï (Etats-Unis) le 11 octobre, la marque propose un modèle Endurance Pro limité à 500 exemplaires. Pour le Ironman 70.3 – qui consiste à parcourir la moitié de la distance d’un Ironman –, organisé à Marbella (Espagne) les 8 et 9 novembre, c’est une montre limitée à 300 exemplaires que la maison horlogère a imaginée.

Ces garde-temps se déclinent sur des bracelets en caoutchouc vert ou bleu vif et un cadran de 44 millimètres de diamètre, avec une boussole solaire, ainsi qu’une échelle pulsométrique et un chronographe ? de quoi suivre au plus près ses performances. A noter, leur étanchéité jusqu’à 100 mètres de profondeur, idéale si les compétiteurs souhaitent faire une pause pour visiter les fonds marins.

La rentrée est également sportive chez Jaeger-LeCoultre, qui sort une nouvelle version de sa Polaris Chronograph dotée d’un boîtier en acier de 42 millimètres de diamètre et d’un bracelet en caoutchouc noir ou en toile bleu gris. Le cadran est quant à lui gris laqué, en dégradé de couleurs. Sa particularité ? Une échelle tachymétrique permettant de mesurer au plus près la vitesse entre deux points.

Bonne nouvelle cependant : il n’est pas nécessaire d’être un sportif accompli pour afficher fièrement ce type de modèle à son poignet. De nombreuses marques horlogères proposent des pièces librement inspirées d’une discipline, sans rogner sur l’élégance. C’est le cas de Pierre Lannier, griffe française fondée en 1977, en Alsace, qui enrichit cette saison sa gamme Paddock d’un modèle avec boîtier et bracelet en acier inoxydable. Le cadran, qui laisse apparaître la mécanique interne, est décliné en noir et rouge, avec des touches de jaune rappelant la carrosserie de bolides automobiles.

Une allure athlétique et soignée, c’est également ce que propose le label suisse Zenith avec sa nouvelle Chronomaster Sport Meteorite. Sa lunette en céramique noire, graduée de 10 secondes, permet une lisibilité optimale. Lauréate du prix de la montre chronographe au Grand Prix d’horlogerie de Genève en 2021, cette montre, saluée pour sa précision, revient avec une surprise : son cadran est fabriqué à partir d’une véritable météorite, offrant un aspect rugueux, entre le blanc et le gris. Un esprit sportif servi par une enveloppe céleste. Ou comment reprendre le sport la tête dans les étoiles.

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