Des vidéos montrent des premières actions qui ont commencé dès 6 heures du matin, ce 18 septembre. A Marseille, la police est intervenue pour disperser des groupes de manifestants, parfois avec des gaz lacrymogènes, notamment dans le quartier de la Joliette, près du port. A Paris, le lycée Maurice-Ravel dans le 20e arrondissement a été bloqué par au moins 300 lycéens.
« On a eu des tentatives de blocages à Paris. Autour de Paris, des dépôts de bus à Aubervilliers, par exemple, à Saint-Denis. On a déjà débloqué un certain nombre de blocages. D’autres tentatives sont en cours. Elles subiront le même sort : nous débloquerons les dépôts partout en France », a promis le ministre démissionnaire de l’intérieur, Bruno Retailleau.
Jusqu’à 900 000 manifestants et 250 cortèges sont attendus par les autorités partout en France. La mobilisation du 18 septembre intervient plus d’une semaine après le mouvement du 10 septembre, Bloquons tout, né sur les réseaux sociaux et qui a réuni entre 175 000 personnes, selon le ministère de l’intérieur et 250 000 personnes, selon la CGT.