Les électeurs de la deuxième circonscription de Paris auront leur candidat pétainiste. Le Parti de la France fait fi de la justice et maintient les bulletins de vote d’Alexandre Simonnot au premier tour de la législative partielle, dimanche 21 septembre. Qu’importe si le tribunal judiciaire de Paris a considéré, dans une ordonnance rendue en référé cinq jours avant le scrutin, que sa campagne relevait de la contrefaçon du Rassemblement national (RN), représenté par l’eurodéputé Thierry Mariani.

En cause : l’usage sur ses réseaux sociaux et affiches d’une étiquette « Rassemblement de la droite nationale » usant d’un logo (« RN ») et d’une police d’écriture (valorisant les mots « Rassemblement » et « nationale ») de nature à créer la « confusion » avec le parti de Marine Le Pen. Un « jugement inique » pour le président du Parti de la France, Thomas Joly, considérant que « les électeurs ne sont pas débiles ».

La tromperie sanctionnée à Paris n’est pas nouvelle. Le Parti de la France, dont Alexandre Simonnot est le délégué général, avait déjà parasité les codes de son concurrent lors de deux précédentes élections. Non sans succès. Aux législatives partielles de juin 2024, Pierre-Nicolas Nups avait usé du même stratagème – et profité d’un candidat RN épinglé pour antisémitisme – pour franchir les 10 %, en Meurthe-et-Moselle.

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